Pour la deuxième fois, l’équipe des compétiteurs Julia Bolena, Béni Bobanga et Isaac Bokwala de l’Université catholique au Congo (UCC) a gagné le premier prix de la deuxième édition du jeu-concours « chasse au trésor », organisé le 30 mars à Kinshasa, par l’Agence Universitaire de la Francophonie, en marge de la journée internationale de la Francophonie commémorée le 20 mars de chaque année. Les heureux-gagnants ont raflé les 900 dollars de la cognotte mise en jeu. Les membres de l’équipe de l’IFASIC, venant en deuxième position, ont chacun reçu un ordinateur portable de la marque « Lenovo ». Les autres compétiteurs ont reçu, qui une imprimante, qui d’autre un téléphone Samsung… Environ 150 étudiants des universités de Kinshasa, regroupés en équipe de trois, y ont pris part. Les universités tant publiques que privées y ont participé : Université de Kinshasa (UNIKIN), Université Protestante du Congo (UPC), Université Catholique du Congo (UCC), Université pédagogique nationale (UPN). Les étudiants de certains instituts comme l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) et l’Institut supérieur pédagogique (ISP Gombe) y étaient aussi. Tout commence par l’inscription en ligne que l’équipe constituée de trois étudiants doit au préalable prendre en ligne. À chaque équipe de challengeurs, il a été remis un dossier dans lequel tous les documents nécessaires pouvant les aider se trouvaient. En tout 45 équipes étaient en lice. D’après les instructions données, à 16 heures, chaque équipe devait directement se rendre à l’Institut Français (Halle de la Gombe), lieu retenu pour la remise des prix lors de la soirée prévue à 19h30’.
Les principes du jeu
« Chasse au trésor » est un jeu-concours qui sollicite à la fois la tête pour la résolution des énigmes et les jambes, voire même les moyens de transport automoteur. À l’aide d’une carte de la ville de Kinshasa et des indices, les équipes devaient repérer les sites et s’y rendre pour rencontrer les sphinx, deux personnes qui les attendaient pour leur poser de questions. Maïsha Park, dans la commune de la Gombe, et l’Ambassade de la France sont deux de dix sites. Pour aller vite dans certains sites, nombreux, comme cette équipe qui devait aller à la Librairie Saint Paul, à la 10ème rue Limete, ont dû emprunter la moto. Une fois arrivés sur le site, les « chasseurs » devaient repérer les deux sphinx parmi tant d’autres personnes. Seulement, le signe distinctif qui les différencie des autres personnes est les badges qu’ils portent. Le travail de ceux-ci consiste à poser deux questions aux compétiteurs, mais, avant de se prêter au jeu des questions et réponses, deux chasseurs doivent tirer d’une enveloppe deux jetons qu’ils leur remettent. Eux à leur tour, leur pose des questions correspondantes aux numéros écrits sur le jeton. Une fois dans un site, chaque équipe doit rafler 20 points dont le fait de se présenter devant les sphinx donne droit à 10 points. Une seconde chance est accordée à chaque équipe qui échoue : celle-ci devrait retourner à 14 heures au siège de l’AUF chercher un indice qui lui permettra de se rattraper par rapport aux questions auxquelles elle a échoué. Les questions portent sur la littérature, la culture générale… Chaque équipe devait chasser le trésor de 10 heures à 16 heures.
Sur le terrain et lors de la soirée
Pour Evy Bandefu, étudiante en troisième année de graduat en Droit public à l’ULK, parfois les questions leur ont paru difficiles dans un premier temps, mais lorsqu’ils se sont concertés, celles-ci étaient devenues faciles. D’après Makwanga Clovis, sphinx au site de Maïsha Park, certains compétiteurs échouent aux questions à cause de malentendus. À une équipe de l’ULK arrivée au site de la Librairie Saint Paul, à la 10ème rue Limete, on a demandé la signification de l’expression « Heureusement tu as trouvé le bon Dieu endormi ». Après concertation, parce que c’était permis, l’équipe a donné la bonne réponse qu’est la «chance ». Lors de la soirée de remise des prix, tous les « chasseurs » étaient présents. Œuvrant dans l’équipe de ceux qui remettent des prix aux lauréats, Nelly Mbiya, chargée de projet, était sur le podium et Mme Elodie Bamowongo, responsable de l’AUF, était avec les invités et partenaires de l’agence. Tous les compétiteurs étaient aussi là.
