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Coalition FCC-CACH : « Il est inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte » (CENCO)

Dans les conclusions de leurs travaux du comité permanent organisé du 24 au 28 février dernier, les évêques de la CENCO expriment leurs inquiétudes sur la gestion du pouvoir par la coalition FCC-CACH.

Pour les prélats catholiques, la tension au sein de la coalition se répercute sur la gouvernance et entame le fonctionnement de l’appareil de l’État.

« Les alliés semblent plus préoccupés par leur positionnement politique que par le service à rendre au Peuple qui continue à croupir dans la misère. Beaucoup de problèmes auxquels le pays est confronté restent sans solutions adéquates, à cause de la crise qui mine la Coalition. Il est inacceptable que le pays soit pris en otage par un accord qui, du reste, est occulte », indiquent-ils.

Ils dénoncent par ailleurs l’enrichissement d’une frange des personnes au détriment de la population en général.

« En même temps, nous assistons à un enrichissement injustifiable et scandaleux d’une poignée d’acteurs politiques au détriment de la grande majorité de la population. La corruption et les détournements du denier public persistent. Le comble est que ces détournements sont l’œuvre de ceux-là mêmes qui sont appelés à être des garants du bien commun. Les mesures annoncées pour combattre ces maux demeurent sans effets », ajoutent les évêques. D’où, leur appel à une bonne volonté politique et un sursaut patriotique afin de relever le pays.

« Nous croyons en la capacité de notre pays à se relever. L’essentiel est d’y mettre la bonne volonté et de s’y engager. Il nous faut un sursaut patriotique. La RD Congo intéresse plusieurs personnes à plusieurs égards, mais personne d’autre ne peut mieux reconstruire ce pays sans la participation de nous-mêmes congolais au premier plan », lancent-ils.

En outre, les princes de l’Eglise catholique invitent le président de la République à œuvrer à la matérialisation des dispositions annoncées en matière de lutte contre la corruption ainsi que la dépolitisation de l’appareil judiciaire et de l’administration publique.

Corneille Lubaki

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