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Haut-Katanga : le gouverneur Kyabula condamne la « récupération politique et la tribalisation » de la problématique de l’insécurité

Sur twitter ce jeudi 5 mars 2020, le gouverneur de la province du Haut-Katanga condamne la récupération politique et la tribalisation de la problématique de l’insécurité dans sa province.

Cela, 24 heures après la manifestation contre l’insécurité organisée à Lubumbashi, durant laquelle les appels à sa démission et du ministre provincial de l’intérieur ont été lancés.

« Je condamne la récupération politique et la tribalisation de cette problématique de l’insécurité. Ma mission reçue du président de la République est d’assurer la sécurité et la paix au profit de tous les habitants du Haut-Katanga », a-t-il déclaré.

Jacques Kyabula a par ailleurs salué la visite de l’ancien président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Il était venu, d’après lui, échanger sur cette question.

« On passe voir le chef du village pour se ressourcer et pour un petit mot d’encouragement », a laissé entendre J. Kyabula.

À l’en croire, Kyungu wa Kumwanza a appelé les Katangais au calme et à l’unité pour faire face à l’insécurité dans la province.

Cette semaine, la ville de Lubumbashi fait face à la recrudescence de l’insécurité caractérisée notamment par les cambriolages et les vols. C’est pour endiguer ces fléaux que le chef de l’exécutif provincial a mis en place depuis fin décembre, le Comité de Coordination des Opérations mixtes FARDC-Police. Plusieurs bandits de grand chemin ont été arrêtés puis jugés et condamnés par la justice, avant leur transfèrement à la prison d’Angenga, dans le Grand Équateur.

Jael Moloway

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