La Fondation Grâce Monde s’est rendue ce mercredi 29 avril, au Camp Lufungula, précisément à l’unité de la Police Nationale Congolaise spécialisée dans la protection de l’enfant, la prévention ainsi que la lutte contre les violences sexuelles.
Il était question pour cette organisation qui milite pour la gratuité de la maternité et l’accouchement décent, de mener un plaidoyer et dénoncer auprès de cette structure de la police, les violences dont a été victime la femme de Ne Muanda Nsemi, lors de l’arrestation de son mari.
»Nous sommes là vu que nous avons remarqué qu’il y a une hausse des violences faites à la femme en cette période de confinement et nous l’avons remarqué directement par celle de Madame Muanda Nsemi qui s’est passée au vu et au su de tout le monde », a expliqué Grâce Mbongi, fondatrice de cette organisation.
Et d’ajouter : « Nous avons remarqué qu’il y a eu deux ou trois personnes qui ont protesté contre cette violence mais n’avons pas remarqué des structures qui s’occupent des violences faites aux femmes prendre ce cas en charge ».
Aux prises avec la major Mimie Bakela Mundela, représentante de cette unité de la police, Grâce Mbongi a déploré l’agressivité de la police vis-à-vis de cette dame ainsi que de tous les adeptes de Bundu Dia Mayala (BDM), mouvement politico-religieux de Ne Muanda Nsemi.
Selon elle, c’est un très mauvais message qui a été véhiculé. Elle demande que la femme congolaise soit respectée « d’autant qu’elle est déjà victime des violences de guerre, de la maltraitance et des insultes qui viole l’article 14 de la constitution ».
Par ailleurs, major Mimie Bakela s’est excusée au nom de la police en général, pour ces maltraitances sur la femme de Zacharie Badiengila, Alias Ne Muanda Nsemi.
Pénélope Kasita