L’ONG Action pour la Paix et la Concorde (APC) a organisé le mardi 26 mai 2020, à Tshikapa, une séance de renforcement des capacités à l’intention des membres des différentes communautés issues des zones post-conflits de la province du Kasaï.
Ces derniers réunis au sein des groupes de dialogue permanent font partie des structures communautaires mises en place par l’APC en partenariat avec Interpeace, dans le cadre du projet de dialogue, médiation et réconciliation au Kasaï financé par l’Union Européenne (UE).
Au total, 120 acteurs répartis dans quatre zones d’intervention (Tshikapa, Kamonia, Kamako et Kakenge, ndlr) ont bénéficié de cette formation.
D’après Franck Mushobekwa, directeur de recherches à l’ONG APC, cette formation basée sur les techniques de médiation va doter les membres des groupes de dialogue permanent des connaissances pouvant leur permettre d’organiser le dialogue et la médiation dans leurs communautés respectives.
« Nous responsabilisons les membres des communautés dans nos zones d’intervention afin qu’ils soient à mesure de gérer leurs différends et gérer les groupes de dialogue social. Après cette étape, les membres de GDP vont se lancer dans l’organisation des séances de dialogue intra et inter-communautaire », a-t-il fait savoir.
Après Tshikapa-ville, cette ONG organisera la même activité à Kakenge, une autre zone post-conflit. Cette dernière a connu les hostilités engendrées par des conflits fonciers autour de l’occupation de la forêt Mpalula communément appelée « Angola ».
Ces ateliers s’organisent dans le cadre du projet de consolidation de la paix dans les provinces du Kasaï et Kasaï Central, mis en oeuvre par Action pour la Paix et la Concorde. Ce, en partenariat avec l’ONG suisse Interpeace sous le financement de l’Union Européenne.
Janderson Nyembue