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Présidence de la CENI : « Les personnes ayant pris une part active à l’organisation des élections passées doivent d’office être écartées » (LAMUKA)

Dans une déclaration parvenue à Actu-30.info ce vendredi 12 juin, la coalition LAMUKA dit avoir appris avec « consternation » des manœuvres orchestrées lors des réunions tenues les 8 et 9 juin par les chefs des confessions religieuses pour la désignation du nouveau président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Cette plateforme politique invite les confessions religieuses à ne pas céder à la corruption mais à demeurer fermes dans le choix du président de cette institution d’appui à la démocratie.

« …Nous saluons la position de fermeté de certains hommes de Dieu et les encourageons à privilégier d’abord la réforme de la CENI et d’autres réformes institutionnelles. Nous restons convaincus que les hommes de Dieu prêcheront par l’exemple et n’accepteront pas de ce fait que l’argent de la bonté et de la corruption susceptible de ternir leur image et de compromettre l’avenir de la nation, particulièrement le bien-être de la population », rapporte cette déclaration.

Pour LAMUKA, ceux qui ont pris part active à l’organisation des précédents scrutins ne doivent pas faire partie de la prochaine équipe de la CENI.

« Nous sommes mobilisés pour que le choix des représentants du peuple à tous les niveaux sorte effectivement des urnes et reflète la volonté du peuple…Les personnes ayant pris une part active à l’organisation des élections passées doivent d’office être écartées, car ayant contribué aux fraudes massives que nous déplorons », indique LAMUKA.

Les 4 leaders de cette coalition (Bemba, Fayulu, Katumbi et Muzito) exige un audit financier de la CENI pour faire la lumière sur la somme de près d’un milliard de dollars américains dépensée pour l’organisation des élections chaotiques de 2018.

Pour rappel, les confessions religieuses ont annoncé le mercredi dernier le report de la désignation d’un candidat à la commission électorale, faute de consensus et des rumeurs de la corruption.

Corneille Lubaki

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