À travers une correspondance adressée à la présidente de l’Assemblée nationale et consultée par Actu-30.info ce mardi 2 juin, Jean-Marc Kabund dit apprendre avec « étonnement » sa destitution du poste de premier vice-président de la chambre basse du Parlement.
Dans cette lettre, l’élu du district de Mont-Amba à Kinshasa affirme attendre être saisi de cette mission « possible » de l’Assemblée nationale.
« C’est avec étonnement que j’apprends de votre courrier du 26 mai 2020 sans annexe, reçu le 29 mai 2020 à mon cabinet, que j’aurais été destitué au cours de la séance plénière du 25 mai 2020, en publication des dispositions de l’article 31 de notre règlement d’ordre intérieur. Comment puis-je vous croire, en l’absence d’un acte juridique voté dans ce sens par notre chambre, mais je n’ai pas pris part à la dite séance plénière?”, s’interroge le président a.i de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
Et d’ajouter : « En attendant d’être saisi d’une telle mission de notre Assemblée nationale, je vous prie de croire honorable présidente et distinguée collègue, à l’expression de ma très haute considération ».
Après sa déchéance lundi 25 mai 2020, Jean-Marc Kabund avait, dans un message sur twitter, indiqué qu’il s’agissait d’un complot du Front Commun pour le Congo (FCC). Il avait dit quitter ce poste la « tête haute et sans compromission ».
Cette destitution a été occasionnée par la pétition initiée par Jean-Jacques Mamba, député national du Moivment de Libération du Congo (MLC).
Fidèle Kitsa