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RDC : L’ex-ministre Martine Bukasa et son parti GEC quittent le regroupement politique « RIA » de Kengo Wa Dondo

Au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 31 août 2020 à Kinshasa, la présidente du Groupement pour l’Émergence du Congo (GEC) a annoncé le départ de son parti du regroupement politique les Républicains Indépendants et Alliés (RIA) de Léon Kengo wa Dondo, au motif que cette plateforme membre du Front Commun pour le Congo (FCC) est devenue une « caisse de résonnance » de certains politiques en lieu et place de service le peuple congolais.

« Je prends désormais ma liberté et me range désormais du côté du peuple. Si mes compétences sont sollicitées, je suis disponible afin de servir le Congo », a annoncé Martine Bukasa.

Par la même occasion, la présidente du GEC a salué les efforts fournis par le chef de l’État pour lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics au pays.

« Les différents procès sur les 100 jours démontrent que le pays a amorcé un pas important dans l’avènement d’un État de droit », a déclaré l’ancienne vice-ministre de l’intérieur dans le gouvernement Matata.

À en croire Martine Bukasa, la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics permettra de canaliser les recettes afin d’améliorer le vécu quotidien des congolais.

« Le côté positif, c’est l’État de droit. Nous tous ici avions décrié l’impunité à tous les niveaux, les détournements. Pour que la RDC soit forte, il faut que nous puissions avoir une monnaie forte et une monnaie forte, ce sont les recettes que le Congo produit. En premier lieu, il faut boucher partout où les gens volaient, que le chef de l’État Félix Tshisekedi continue. Ce n’est pas rendre des comptes aux gens ou bien faire la chasse à l’homme mais il faut d’abord qu’on puisse boucher (les trous). Tout le monde a peur aujourd’hui de détourner même un petit rien puisque le chef de l’État a prêché par l’exemple. Ça veut dire que si on bouche partout, où il y a des détournements, le peuple congolais peut récupérer tant soit peu (…) Impunité zéro, c’est déjà quelque chose de formidable puisque c’est ça qui va aussi former la population », a-t-elle renchéri.

Pour ce qui est des aspects négatifs du gouvernemental Ilunga, la présidente nationale du GEC a évoqué notamment les querelles entre membres du gouvernement qui, d’après elle, devraient être traitées en interne.

« Quand on est en coalition, on se tire pas. Je faisais partie d’un gouvernement de cohésion nationale où je venais de l’opposition mais aucune fois vous m’aviez vu jeter des piques à qui que ce soit, tout n’était pas rose mais je savais où parler. On ne peut pas faire des déclarations intempestives sans régler le problème où vous êtes. Les gens ne comprennent pas leurs rôles et ce qu’ils sont venus faire au gouvernement », a souligné Martine Bukasa.

Elle a, par ailleurs, jugé inopportune la démarche initiée par le groupe de 13 personnalités politiques et sociales signataires de l’appel du 11 juillet dernier pour le consensus électoral en RDC. Elle a estimé que les questions liées aux réformes sur le processus électoral doivent être traitées au Parlement.

Rachel Kitsita

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