La marche des enseignants des écoles publiques, protestantes et catholiques réunis au sein de leurs syndicats, a été étouffée par la Police Nationale Congolaise (PNC) ce lundi 10 août 2020 à Bukavu.
Au rond-point SONAS, lieu du rassemblement, la police a dispersé ces professionnels de la craie dont certains ont été amenés manu militari.
La police a justifié son action par le fait que le maire de la ville de Bukavu n’a pas autorisé cette marche.
Cette situation n’a pas plu à ces manifestants qui voulaient déposer à la Mairie un mémorandum contenant leurs revendications, notamment la paie de Nouvelles Unités (NU) et des Non Payés (NP), ainsi que la suppression de zones salariales.
« Ce n’est pas un Congo de ce genre qu’on a attendu, ce n’est pas un Congo de ce genre pour lequel nous nous sommes battus », s’indigne Jacques Cirimwami, secrétaire provincial du Syndicat des Enseignants des Écoles Catholiques.
À noter que la reprise des cours ce lundi dans les écoles de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, a été timide. Certaines ont ouvert leurs portes notamment les écoles privées. Cependant, d’autres établissements scolaires n’ont pas repris avec les enseignements.
Joseph Mwema