À l’occasion de la journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre de chaque année, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), bureau du Kasaï Central, se dit inquiète de la détérioration de la situation sécuritaire sur l’ensemble de la province et plaide, par conséquent, pour la mise en place des techniques et mécanismes pour garantir la paix.
D’après maître Vincent Kayembe, coordonateur provincial de cette institution d’appui à la démocratie, pour lutter contre l’insécurité grandissante au Kasaï Central, les autorités tant nationales que provinciales doivent procéder a l’opération de ramassage et récupération des armes incontrôlées se trouvant dans la communauté. Ces armes, a-t-il expliqué, servent à certains bandits d’outils pour semer terreur et désolation.
L’objectif, selon Me Kayembe, est de mettre fin au cycle de l’insécurité qui se vit dans cette partie du pays. Pour la réussite de cette opération, il a appelé à une collaboration entre la police, l’armée, la société civile et les autorités locales.
Pour Vincent Kayembe, la détention par les députés individus des armes est l’un des facteurs favorisant l’insécurité grandissante au sein de la communauté. Ce, a-t-il dit, au regard des incidents majeurs enregistrés jour après jour dans le Kasaï Central notamment le vol à mains armées, cambriolage, les tueries, viols et autres dégâts.
Par ailleurs, le coordonateur provincial de la CNDH a invité toute la population du Kasaï Central à l’unité et à soutenir cette proposition qui est le seul moyen qui puisse mettre fin à l’insécurité dans la province.
La ville de Kananga et les autres entités de la province du Kasaï Central font face depuis un certain temps à la recrudescence de l’insécurité, caractérisée par le vol à mains armées et le cambriolage des édifices tant publics que privés.
Honoré Mwambilayi
