Au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi 30 septembre 2020 à Kinshasa, Matthias Gillmann, porte-parole a.i de la MONUSCO, a fait savoir que les troupes de la mission onusienne ne quitteront pas le sol congolais de manière précipitée.
Selon lui, la MONUSCO travaille pour un retrait progressif, responsable et durable qui permettra à la République démocratique du Congo de prendre elle-même en charge sa sécurité.
« La mission travaille également avec le gouvernement sur une stratégie de transition conjointe vers un retrait de la mission, conformément à la demande du Conseil de sécurité. Ce document doit être soumis au Conseil avant le 20 octobre. La MONUSCO ne quittera pas la RDC de manière précipitée, elle travaille à un retrait progressif, responsable qui permettra à la RDC de prendre elle-même en charge sa sécurité et sa stabilité », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter : « Cette transition se faira par un transfert progressif des tâches de la mission onusienne au gouvernement de la RDC, en coordination avec l’équipe des pays des Nations-Unies et ses partenaires concernés ».
Matthias Gillmann a également laissé entendre que la MONUSCO a fermé huit de ses bureaux dans des zones jugées stables sur le plan sécuritaire. Elle a, cependant, concentré sa présence et ses opérations dans les zones encore affectés par les conflits, a-t-il ajouté.
Lors du même face-à-face avec les professionnels des médias, le porte-parole a.i de la MONUSCO a annoncé que Leïla zerrouggui présentera probablement le 6 octobre prochain le dernier rapport sur la situation sécuritaire de la RDC au Conseil de sécurité de l’ONU.
Jaël Moloway
