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Affaire Cour constitutionnelle : Thambwe Mwamba et Mabunda réaffirment à Tshisekedi leur attachement aux textes

Le président de la République Félix Tshisekedi a reçu ce mardi 13 octobre à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, et sa collègue de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda.

Selon la presse présidentielle, c’est la question de la Cour constitutionnelle qui était au centre des échanges entre Félix Tshisekedi et ses hôtes du jour.

Au sortir de l’entretien, Alexis Thambwe Mwamba a, sans dévoiler des détails, indiqué qu’ils ont fait savoir au président qu’ils sont attachés aux textes.

« Nous  avons voulu échanger avec le président de la République sur les questions qui concernent la Cour constitutionnelle. Nous avons débattu la question de manière tout à fait sincère et il nous a fait part de ses sentiments. Nous allons nous retrouver encore prochainement à ce sujet (…) Nous avons simplement dit au président de la République que nous sommes attachés aux textes », a dit le président du Sénat.

Dans la même lignée, la speakerine de l’Assemblée nationale a ajouté qu’il était de leur devoir d’édifier le chef de l’Etat sur la perception qu’ils ont en rapport avec certains sujets touchant à la vie des institutions, précisent les services de la présidence.

La présidente de la chambre basse du Parlement a souligné que l’attachement aux textes demeure un principe fondamental du Parlement.

Pour rappel, deux juges de la Cour constitutionnelle nommés par ordonnance présidentielle au mois de juillet dernier, n’ont pas prêté serment jusqu’à ce jour, pour entrer en plénitude de leurs fonctions.

Ce dossier de la Cour constitutionnelle est au centre des débats notamment suite à la démission aux allures des guéguerres de Benoît Lwamba et ce, sans compter les deux juges Jean Ubulu et Noël Kilomba qui ont refusé de prêter serment à la Cour de cassation en août, exigeant d’épuiser leurs mandats à la Haute Cour.

Cette dernière affaire, rappelle-t-on, est portée par Me Théodore Ngoy, candidat à la présidentielle de 2018, qui accuse le président Tshisekedi de haute trahison, sous prétexte qu’il aurait violé intentionnellement la Constitution en nommant les deux juges précités à la Cour de cassation, sans qu’ils aient épuisé leurs mandats à la Cour constitutionnelle.

Cependant, lors de sa récente visite en Belgique, le chef de l’État Félix Tshisekedi avait déclaré que ces deux juges ont mis leur carrière en berne en refusant leurs postes à la Cour de cassation.

Corneille Lubaki

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