Lors d’une conférence de presse animée à Goma jeudi, le président de la République a fait savoir que son séjour dans le Nord-Kivu lui a permis de mieux comprendre l’evolution de la situation sécuritaire de cette partie du pays.
Par conséquent, Félix Tshisekedi a mis en garde les tireurs des ficelle de l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo. Il a aussi annoncé des sanctions à l’endroit des personnes qui déstabilisent le pays.
« Je ne comprenais pas, je cherchais à savoir ce qui se passe dans cette persistance de l’insécurité. Mais je crois que c’est hâtif peut-être, voire injuste de seulement stigmatiser certains officiers et pas tous parce qu’on en a de très vaillants… C’est bien beau de citer les acteurs politiques parce que parmi eux il y’en a aussi qui tirent les ficelles et j’ai eu l’occasion de leur dire hier [lors des échanges avec des élus et notables du Grand Kivu, ndlr] sous un ton, d’ailleurs même de la menace, promettant des poursuites immédiates sans tenir compte de leurs immunités respectives parce que tout simplement nous avons des informations selon lesquelles eux aussi sont en train de tirer les ficelles », a-t-il déclaré.
Le président Tshisekedi a, par ailleurs, évoqué les conflits fonciers qui sont l’une des causes de l’insécurité dans cette partie du pays. Le chef de l’État a, de ce fait, rassuré qu’il va y remédier aux côtés d’autres questions.
Rappelons que le chef de l’État a, pendant son séjour au Nord-Kivu, échangé avec des autorités locales et différentes couches de la population afin d’évaluer la situation sécuritaire de l’Est de la RDC. C’est depuis hier soir qu’il a regagné la ville de Kinshasa pour, sans doute, présider la 52è réunion du Conseil des ministres qui aura lieu ce vendredi.
Fidèle Kitsa
