Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), organise du 17 au 22 octobre 2020 à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, un atelier de formation sur la préparation et la réponse en situation de crise humanitaire à l’intention de 30 sages-femmes.
D’après cette agence onusienne, l’accès à la santé sexuelle et de la reproduction demeure un problème important dans les provinces touchées par les crises humanitaires et particulièrement dans les zones de santé ayant accueilli les populations déplacées internes. D’où, les décès maternels ont pris de proportions importantes, selon les données épidémiologiques.
Cet atelier a pour objectif de mettre en place un troisième pool des sages-femmes capables d’apporter efficacement une assistance en santé de la reproduction, violence basées sur le genre et prévention des abus, et exploitation sexuelle dans un esprit de redevabilité aux personnes affectées par les crises humanitaires.
À la fin de la formation, les apprenants devraient être à mesure de mettre en place le DMU (Dispositif Minimum d’Urgence en Santé Sexuelle et Reproductive), d’assurer les services d’accouchement humanisés, de mettre en œuvre des mesures minimales de prévention et de contrôle des infections dans les services de santé de la reproduction, d’appuyer la mise en place des services de protection contre l’exploitation et les abus sexuels et de mettre en place l’approche de redevabilité aux populations affectées.
Les participants à cette formation sont venus du Sankuru, de la province du Kasaï, Kasaï Oriental et du Kasaï Central. Cette formation est organisée par l’UNFPA, en partenariat avec le gouvernement congolais à travers le ministère national de la santé. Quelques agences de l’ONU, dont OCHA, UNICEF et UNHCR, sont aussi associées.
