L’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) appelle le gouvernement congolais à mettre en œuvre des politiques rendant l’alimentation saine et plus accessible, en vue de lutter contre l’insécurité alimentaire qui frappe environ 21 millions de personnes en République démocratique du Congo.
L’appel a été lancé par le représentant-pays de cette agence de l’ONU, lors de la conférence de presse de la MONUSCO tenue le mercredi 14 octobre 2020 à Kinshasa.
À en croire Aristide Ongone Obame, les provinces de l’Est entre autres le Nord et le Sud-Kivu, l’Ituri, le Grand Kasaï, ainsi que le Tanganyika, sont les plus touchées par l’insécurité alimentaire dont l’impact a été renforcé par la pandémie de Covid-19.
Pour faire face à cette situation, il a fait savoir que la FAO a bénéficié de 4000 mille dollars américains. Il s’agit, d’après elle, d’un fonds spécial pour la réalisation des activités d’urgence et de relèvement, à l’instar du projet « la résilience de petits exploitants agricoles à Kinshasa et ses environs ».
Selon Aristide Ongone, ledit projet vise à augmenter la production de l’agriculture urbaine et péri-urbaine afin de réduire la flambée des prix des denrées alimentaires et de maintenir les disponibilités sur les marchés du pays.
Par la même occasion, le représentant-pays de la FAO a sollicité l’attention de la communauté internationale en vue de stabiliser les populations pour finir avec l’insécurité alimentaire en RDC.
« Il faut reconstruire les chaînes d’approvisionnement, les moyens d’existence des populations, Il faut mettre en place des systèmes qui permettent de stabiliser la population », a-t-il déclaré.
Pour rappel, la RDC est le deuxième pays au monde le plus touché par la crise alimentaire, d’après les statistiques publiées par les Nations-Unies en 2019.
Jaël Moloway
