Les enseignants réunis au sein du Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) et du Syndicat des Enseignants Catholiques (SYNECAT) ont entamé la « journée école morte » ce lundi 19 octobre 2020 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
À cet effet, un sit-in a été organisé devant le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST).
Selon le secrétaire général du SYNECAT, ces professionnels de la craie, à travers ce mouvement, réclament le paiement du premier et du deuxième paliers de leurs salaires, tel que prévu dans l’Accord de Bibwa, ainsi que la suppression de fausses nouvelles unités.
« Nous sommes ici pour revendiquer parce qu’il ya beaucoup de nouvelles unités qui sont venues de façon illégale. Nous sommes venus dire au ministre d’enlever ces faux enseignants afin qu’il y ait un nombre réduit. Aussi réclamer le paiement du premier et du deuxième paliers de l’Accord de Bibwa », a dit Mulomba August.
Par ailleurs, il a promis que les enseignants vont poursuivre avec ce mouvement si le problème n’est pas résolu.
« Nous allons continuer avec ce mouvement chaque lundi, mardi et le mercredi nous allons enseigner. C’est notre première stratégie pour pousser l’État à agir. Si ce plan n’aboutit pas, nous allons aller au plan B », a ajouté le SG du SYNECAT.
Il sied de signaler que certains élèves du Lycée Bolingani situé dans la commune de la Gombe se sont joints à ce mouvement, pour réclamer le paiement de salaire de leurs enseignants.
Jaël Moloway