L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), à travers sa direction de communication et de porte-parolat, a tenu, jeudi 19 novembre dans son siège situé dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, un échange avec les professionnels des médias autour de ses missions, question d’harmoniser en même temps les rapports de collaboration avec la presse.
La directrice de communication et porte-parole de cette structure, Chouna Lomponda, a noté que l’ALPC veut une collaboration transparente et harmonieuse avec la presse.
« Il était question d’harmoniser nos rapports avec le quatrième pouvoir, dans notre vision de lutte contre la corruption, et dans le travail de journalistes, au regard des missions qui sont les nôtres (…) Il était question de la transparence dans la collaboration entre nous APLC et le quatrième pouvoir. Une collaboration que nous voulons transparente et harmonieuse dans le respect des missions et de liberté d’expression de la presse, et au regard de missions de l’APLC », a-t-elle déclaré.
A l’en croire, la transparence est une notion importante pour l’APLC car elle permet de « lever l’opacité qui prévaut encore trop souvent dans la sphère publique et contribue à combattre la culture du détournement ».
Précisant dans cette foulée que l’espace médiatique constitue un levier pour l’instauration d’une culture de l’intégrité, la directrice de communication a renseigné en même temps que l’APLC, dans la vision de son Coordonnateur Me Ghislain Kikangala, a la volonté de montrer que Chaque congolais peut participer à la lutte contre la corruption.
« Par des investigations, en rendant compte des délits impliquant les pouvoirs politiques ou économiques, les journalistes par leur travail, permettent aux citoyens d’exercer leur devoir de surveillance de celles et ceux qui gouvernent en leur nom, ainsi que des entreprises et autres groupes d’intérêts qui pèsent sur le devenir commun de nos sociétés », a-t-elle renchéri.
En outre, Chouna Lomponda a souligné que « l’APLC est ouverte à la collaboration avec d’autres institutions telle que l’Inspection générale des finances (IGF) d’autant qu’elle a le leadership sur les autres institutions, en matière de lutte contre la corruption ».
Corneille Lubaki
