L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dit soutenir la démarche entreprise par le député Fabrice Puela qui a saisi le Conseil d’État pour obtenir la démission du bureau de l’Assemblée nationale dirigé par Jeannine Mabunda.
Par ailleurs, cette association de défense des droits humains dénonce les menaces de mort dont fait l’objet cet élu du Kongo Central et met en garde ses auteurs.
« Ns soutenons le député Fabrice Puela dans sa démarche tendant à faire constater, devant le Conseil d’Etat, la démission d’office du bureau Jeanine Mabunda et consorts. Mettons en garde ceux qui le menacent de mort ou tentent d’influer le juge », écrit Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.
Pour ACAJ, le député national Albert Fabrice Puela n’a fait qu’exercer son droit fondamental en saisissant le Conseil d’État contre le bureau Mabunda.
Signalons que l’audience consacrée à l’examen de la requête de F. Puela au Conseil d’État aura lieu ce mercredi. Cet élu national accuse le bureau de la chambre basse du Parlement de violation du règlement intérieur de cette institution. En effet, selon lui, le bureau Mabunda n’a pas déposé son rapport financier dans le délai prévu dans le règlement intérieur. D’où, il réclame sa démission.
De son côté, le bureau de l’Assemblée nationale a rejeté en bloc ces accusations, tout en indiquant que le rapport financier de l’organe délibérant de la RDC a été déposé dans le délai.
Emery Yakamua