Dans une déclaration faite devant la presse locale mardi 22 décembre 2020, le Mouvement Rien sans les Femmes du Kasaï Central s’est dit inquièt de la déchéance de Jeanine Mabunda à la tête du bureau de l’Assemblée nationale de la RDC.
D’après cette structure, cela constitue une perte d’un acquis majeur qui devrait être sauvegarder pour l’avancement de l’agenda genre. Ce acquis, affirme-t-il, constituait une grande avancée dans la représentativité des femmes aux postes de prise des décisions au pays.
« Nous avons malgré accueilli avec indignation la destitution de Jeanine Mabunda de la tête de la deuxième institution du pays car ce poste avait placé la RDC dans le palmarès des États pro-genre et c’est ainsi qu’un prix de la femme la plus influente de la RDC lui a été décerné », renseigne cette déclaration.
À cet effet, le Mouvement Rien sans les Femmes, a exprimé son souhait de voir cette place de la présidence de l’Assemblée nationale revenir à une femme en remplacement de Mabunda. Il dit faire de cela un plaidoyer auprès des députés nationaux électeurs du nouveau bureau dans les prochains jours.
« Cela étant déjà arrivé, nous plaidons auprès des parties prenantes, des députés nationaux, chefs des des partis politiques à honorer une autre femme pour remplacer Jeanine Mabunda, car il y a plusieurs femmes compétentes qui peuvent faire mieux », a lancé Nathalie Kambala, point focal du Mouvement Rien sans les Femmes au Kasaï Central.
Par ailleurs, les membres de ce mouvement ont demandé au président de la République Félix Tshisekedi de matérialiser son engagement à faire jouer les femmes un rôle intense dans la nouvelle gouvernance et de prendre en compte l’expertise féminine dans les différentes tractations et les imminentes mises en place au sein des institutions du pays.
Mwambilayi/Kananga