La session extraordinaire à l’Assemblée nationale s’est ouverte, ce mardi 5 janvier 2021, conformément au calendrier présenté par le Bureau d’âge.
Dans son mot, le président du Bureau provisoire de la chambre basse du Parlement a rappelé aux élus nationaux que les différentes matières à traiter au cours de cette session extraordinaire ont été autorisées par la Cour constitutionnelle.
« A ce sujet, agissant dans le cadre de son pouvoir régulateur de la vie politique, la Cour constitutionnelle, par son arrêt R. Const 1438 rendu le 15 décembre 2020, a prorogé le mandat du Bureau d’age tout en l’habilitant à gérer les affaires courantes de l’Assemblée nationale et convoquer celle-ci en session extraordinaire pour vider la pétition engagée contre le questeur adjoint et organiser les élections des membres du nouveau bureau définitif », a-t-il indiqué.
Le président du Bureau d’âge a également exhorté les députés nationaux à avoir des valeurs cardinales pour l’avancement du pays.
« Je vous exhorte à la tolérance et la discipline (…) aux valeurs cardinales dont la mise en œuvre va aider la nation et notre chambre d’avancer dans la concorde », a-t-il dit aux députés.
Il faut signaler que cette plénière a été perturbée par le président du groupe parlementaire du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Didier Manara. Ce dernier s’était opposé à la lecture des matières à traiter, particulièrement le contrôle parlementaire, par le rapporteur de l’Assemblée nationale. À l’en croire, le Bureau d’âge a outrepassé les prérogatives lui conférées par la Haute Cour, en inscrivant le contrôle parlementaire parmi les matières à traiter durant cette session.
Pour rappel, cette session extraordinaire se concentrera sur la poursuite de l’examen de la pétition du questeur adjoint du Bureau déchu de l’ex-présidente, Jeanine Mabunda ; l’élection du bureau définitif, ainsi que le contrôle parlementaire. Elle va se clôturer le 03 février prochain.
Jaël Moloway