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Sénat : Des hommes en uniforme ont tenté d’enlever le questeur et une partie de sa garde lui a été retirée (Rapporteur)

Devant la presse ce jeudi 7 janvier 2021, le rapporteur du Sénat, le professeur Kaumba Lufunda a fait savoir que le questeur de cette institution, Éric Rubuye, fait face à de fausses allégations selon lesquelles il serait en train de corrompre d’autres sénateurs afin d’obtenir l’éviction de Samy Badibanga de son poste de premier vice-président du Sénat.

Le professeur Kaumba a indiqué, en même temps, que le questeur Éric Rubuye a été victime d’actes attentatoires à ses droits et libertés, à travers notamment l’intrusion des hommes en uniforme qui ont essayé de l’enlever, alors qu’une partie de sa garde lui a été retirée.

« Dans la soirée du mardi 5 janvier 2021, une escouade d’hommes porteurs d’armes de guerre et d’uniformes des forces de défense et de securité, a tenté de l’enlever de sa résidence. Et comme si cela ne suffisait, des policiers sont venus retirer une partie de sa garde, pourtant regulièrement commise à sa protection. Ces hommes ne disposaient d’aucun mandat de justice, mais prétendaient venir lutter contre le blanchiment d’argent », a déclaré le rapporteur du Sénat.

Il a annoncé que le bureau de cette chambre haute du Parlement a saisi le ministre de l’intérieur ainsi que celui de la justice pour protester et demander que soient prises des dispositions idoines pour garantir la sécurité du questeur.

« Face à cette situation singulièrement préoccupante, le Bureau vient de saisir le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, et le ministre de la justice pour leur exprimer notre protestation et notre indignation, ainsi que pour leur demander de prendre les dispositions qui s’imposent afin de garantir au Questeur du Sénat la pleine jouissance de ses droits et libertés et le bénéfice des agents devant assurer correctement sa sécurité », a-t-il dit.

Le rapporteur du Sénat a noté que « les procédures d’arrestation cavalière des élus du peuple, sont un ferment pour la déstabilisation des institutions et du limon pour la liquéfaction de la démocratie ».

Corneille Lubaki

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