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Union sacrée : « Il ne sera pas question de former un gouvernement-mammouth, avec plus de 35 membres » (Claudel Lubaya)

Le parti politique Union démocratique africaine Originelle (UDA/Originelle) que dirige le député national Claudel Lubaya a débuté ce vendredi 15 janvier, à son siège de la commune Bandalubgwa à Kinshasa, sa deuxième convention extraordinaire qui se clôturera ce samedi 16 janvier.

Ces assises constituent un cadre d’échanges pour les membres de cette formation politique en vue d’examiner et de se prononcer sur l’évolution de la situation sociopolitique au plan national d’une part, et de procéder après examen initial à la modification des statuts et du règlement intérieur, en rapport avec les nouvelles orientations du Parti, d’autre part.

Dans son discours de circonstance, Claudel Lubaya, président de l’UDA/Originelle, est revenu notamment sur le combat de son parti politique en faveur de la rupture de la coalition FCC-CACH, en répondant particulièrement aux consultations lancées par le Président de la République, et ce, à l’instar de la lutte menée pour exiger, en ces temps, la vérité sur l’accord de coalition FCC-CACH.

Par conséquent, tout en saluant la constitution de l’Union sacrée, cet élu de Kananga au Kasaï Central a souligné que cette nouvelle coalition doit être l’antidote du Front Commun pour le Congo (FCC).

« Pour l’UDA Originelle, l’union sacrée se doit d’être l’antidote du FCC. Elle devra, par le travail sérieux et rigoureux, apporter des réponses claires aux préoccupations de plus en plus nombreuses de notre peuple ; un peuple de plus en plus impatient non seulement de bénéficier des retombées de l’alternance mais de voir aussi ses aspirations prises en compte par les gouvernants. Et cela nous oblige tous dans l’union sacrée à travailler autrement, afin d’instaurer une gouvernance axée sur des résultats tangibles », a-t-il déclaré.

Ce membre du Groupe des 13 personnalités politiques et de la société civile (G13) a lancé dans cette foulée que le gouvernement de l’Union sacrée ne doit pas être pléthorique.

« L’union sacrée devra doter le pays d’un gouvernement représentatif des différentes sensibilités politiques, capable d’opérer un redressement de la situation avec une feuille de route claire. Un gouvernement pour lequel la compétence, la rigueur, le sérieux, l’exemplarité et l’honnêteté devront être au rendez-vous. C’est le prix à payer pour le retour de la  confiance entre le peuple et sa classe dirigeante. Il ne sera évidemment pas question de former un gouvernement-mammouth. Bien au contraire : ce pays n’a pas les moyens de s’offrir un gouvernement de plus de trente-cinq membres, synonyme de dépenses inconsidérées, de lourdeur, d’inaction et d’inefficacité », a-t-il noté.

Il a insisté sur le fait que tous les défis auxquels fait face le pays n’ont pas besoin d’un gouvernement pléthorique pour être relevés mais bien d’une gestion rigoureuse et méthodique des ressources humaines, matérielles et financières.

Par ailleurs, plusieurs informations concordantes rapportent que des tractations sont déjà en cours entre le Chef de l’État et différents adhérents à l’Union sacrée de la nation, autour notamment des postes à pourvoir au sein du gouvernement ou encore au niveau de l’Assemblée nationale.

Cette question des fonctions de souveraineté a été aussi abordée lors de la dernière rencontre du mercredi 13 janvier dernier, du Président Félix Tshisekedi, accompagné de Jean Marc Kabund, avec Jean Pierre Bemba et Moïse Katumbi.

Corneille Lubaki

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