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Sud-Kivu : Des femmes rappellent au chef de l’État sa promesse de sécuriser l’Est de la RDC

Des femmes de la province du Sud-Kivu appellent le président de la République, Félix Tshisekedi à respecter sa promesse de déplacer l’état-major de l’armée à Goma, au Nord-Kivu, pour mettre fin à l’insécurité qui prévaut dans cette partie de la République démocratique du Congo.

Elles l’ont dit, lundi 8 mars 2021, après la messe organisée par le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, en mémoire de toutes les femmes victimes des massacres perpétrés au Sud-Kivu, Nord-Kivu et en Ituri. C’était à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année.

Des femmes avec des banderoles où l’on pouvait lire : « En RDC, les massacres à l’Est, l’insécurité et l’impunité tuent plus que la Covid-19, plus jamais ça » ou encore « Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Amani na usalama ni Haki têtu » (Ituri, Nord-Kivu , Sud-Kivu, la paix et la sécurité notre droit).

Toutes, à l’unanimité, ont demandé au chef de l’État de tenir sa promesse de campagne, celle de sécuriser la partie Est de la RDC.

Pour la vice-présidente de la société civile du Sud-Kivu, Néné Bintu, des actions de grande
envergure seront envisagées si rien n’est fait dans un bref délai.

« Au-delà de l’Est de la RDC, il a promis de rétablir la paix dans toute l’Afrique. Et donc, c’est ce que nous attendons, nous les mamans et si cela n’est pas fait dans le meilleur délai, les femmes du Sud-Kivu avec leurs collègues du Nord-Kivu, nous allons mettre en place des mécanismes d’actions de revendication pour que nous poussions avoir la paix définitivement », a-t-elle martelé.

La messe qui a eu lieu à la cathédrale Notre Dame de la Paix a connu la participation du vice-gouverneur et des membres du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, du ministre provincial du genre, famille et enfant, des députés provinciaux ainsi que de plusieurs femmes.

Joseph Mwema

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