« Ekoki », une structure de la société civile regroupant les femmes engagées dans le combat pour la défense de la dignité de la Femme congolaise, a été dans les rues de Kinshasa, samedi 3 avril 2021, pour dire « non » aux atrocités dont les femmes congolaises sont victimes dans la partie Est du pays.
Partie du Quartier 1 dans la commune de N’djili, la marche de ces femmes a eu pour point de chute le terrain Sainte Thérèse où Marie-Josée Ifoku, l’initiatrice de ce mouvement, a expliqué l’objectif poursuivi par l’activité du jour.
Pour elle, il s’agissait de briser le silence et de ne pas cèder à l’indifférence face aux tueries à Beni, Ituri, Masisi et d’autres territoires dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« L’objectif poursuivi par cette série de sensibilisation de la structure « Ekoki » est d’éveiller les consciences collectives pour mettre fin aux atrocités des congolais où qu’ils se trouvent », a-t-elle déclaré devant une centaine de femmes réunies pour la circonstance.
Et d’ajouter : « Nous devons sortir la femme congolaise de l’humiliation, de l’insécurité, de l’instabilité, de la pauvreté, il faut que la sécurité soit totale à l’Est du pays et la paix sur toute l’étendue de la RDC ».
À en croire la candidate malheureuse de la dernière présidentielle, « la femme congolaise a marché ce jour pour la paix à l’Est de la RDC et la dignité de la femme ».
Ont pris part à cette marche, les femmes de plusieurs confessions religieuses qui scandaient des chants appelant à la défense de la cause de la « femme régulièrement violée, massacrée dans le silence ». Au cours de cette marche, les femmes tenaient des photos et calicots reprenant les images des hommes, femmes et enfants massacrés, mutilés et violés à l’Est de la République démocratique du Congo.
Emery Yakamua