L’ambassadeur de France en République Démocratique du Congo, François Pujolas, a pris part le 31 mars 2021, à un atelier de restitution organisé par la Fondation Panzi, en collaboration avec le Fonds mondial pour les survivants des violences sexuelles liés aux conflits. Et cela, dans le cadre du projet pilote de mesures de réparations intérimaires en faveur des survivants de violences sexuelles en RDC.
Cet événement avait comme but la création d’un fonds national de réparation pour les victimes en RDC, en réunissant les acteurs de la société civile ainsi que les survivants de violences sexuelles.
Pour François Pujolas, la mise en place d’un fonds national de réparation pour les survivants de violences sexuelles constituera « une étape très importante » en RDC que la France accueille « très positivement ».
L’ambassadeur de France en a profité pour réitérer le soutien de son pays aux activités du fonds mondial pour les survivants de violences
sexuelles liées aux confits.
« Je saisis cette occasion pour réitérer le plein
soutien de la France aux activités et au développement du fonds mondial pour les survivants de violences
sexuelles liées aux confits qui mène un travail remarquable dans plusieurs pays, notamment en Guinée, en Irak ainsi qu’en RDC pour venir en aide aux victimes et survivants de violences », a indiqué le diplomate français dans un communiqué parvenu à Actu30.cd.
François Pujolas a poursuivi en réaffirmant le soutien apporté à la Fondation Panzi du Dr Denis Mukwege. Un soutien que le pays d’Emmanuel Macron compte approfondir grâce à un « projet d’envergure » encore en discussion avec l’Agence Française de Développement.
« Il s’agit d’être davantage aux côtés des victimes et des acteurs locaux engagés pour apporter des solutions médicales ou chirurgicales, une aide juridique au besoin et, plus largement, un accompagnement psychologique pour permettre aux victimes de se reconstruire », a ajouté le diplomate français.
Rappelons que la France, membre du conseil d’administration du Fonds mondial pour les survivants de violences sexuelles liées aux confits, créé à l’initiative des prix Nobel de la paix Nadia Murab et Denis Mukwege, en 2019, y a contribué à hauteur de 6 millions d’Euros.
Priscille Kongo
