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Kinshasa : Une vingtaine d’acteurs des mouvements citoyens formés sur les techniques de monitoring des faits de corruption

Au cours d’un atelier tenu à Kinshasa, mercredi 26 mai, la plateforme des organisations de la société dénommée : « Agir pour les Élections Transparentes et Apaisées » (AETA) a regroupé une vingtaine d’acteurs des mouvements citoyens de 24 communes de Kinshasa en vue de leur apprendre les techniques de monitoring dans la lutte contre la corruption.

Georges Kapiamba, président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) et Jean-Pierre Pasi Zapamba, député national et président du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC) étaient des intervenants à cet atelier.

Pour Gérard Bisambu, secrétaire général de l’AETA, qui a lancé ces travaux, l’objectif de ces assises était d’arriver à munir des mouvements citoyens des techniques de monitoring dans la lutte contre la corruption devenue endémique en RDC.

« Nous pensons qu’il faut rendre citoyen et collectiver la lutte contre la corruption. Comment ? [En impliquant] la dynamique citoyenne, les mouvements citoyens dans cette lutte et ils vont faire quoi ? Ils vont faire le monitoring au niveau de ces entités en collectant tout ce qui est fait de corruption…« , a-t-il déclaré.

Pour sa part, Me Georges Kapiamba de l’ACAJ a expliqué les éléments constitutifs de la corruption, leurs auteurs et complices ainsi que la répression y relative.

« Étant les organisations associées à l’animation de la formation, ce que nous allons faire, c’est de revenir sur des notions de base, qu’est-ce que la corruption, les différents éléments constitutifs de la corruption, quels sont les auteurs et complices de la corruption ; que dit la loi en matière de lutte contre la corruption et de quelle manière on doit arriver à collecter des informations, les contre-vérifier avant de procéder à une quelconque dénonciation« , a-t-il conclu.

Cet atelier d’un jour a permis aux 25 acteurs de la société civile, spécifiquement des mouvements citoyens, de descendre dans leurs communes respectives et collecter des faits relatifs à la corruption, les documenter avant de les dénoncer auprès des autorités compétentes en vue d’arrêter ce fléau qui empêche le développement économique et social du pays.

Emery Yakamua

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