Il s’est tenu à Kananga au Kasaï Central, du 03 au 04 juin, un atelier de sensibilisation des acteurs de la société civile sur les mécanismes de la justice transitionnelle et réflexion sur les recommandations du rapport des consultations populaires du Kasaï Central.
Organisé par le Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme (BCNUDH), cet atelier s’est tenu dans la salle des réunions du Centre des Ressources pour Enseignants de Kananga. Une vingtaine d’acteurs de la société civile ont en effet pris part à ces différentes différentes structures de défense des droits de l’homme.
D’après les organisateurs, le Kasaï Central qui a connu des affres de Kamwina Nsapu entre 2016 et 2018, a vu plusieurs crimes y être commis et qui demande à ce jour une justice juste et équitable afin de réparer les préjudices causés.
Dominique Kambala, facilitateur au cours de cet atelier, a fait remarquer que la justice transitionnelle est fondée sur quatre piliers majeurs, il s’agit de la recherche de la vérité, du droit à la réparation, droit à la justice et droit à la garantie, raison pour laquelle les acteurs de la société civile devront être sensibilisés afin d’apporter ce message à la communauté victime de ces atrocités.
« Comme notre société est concernée, il était urgent que les acteurs qui sont concernés par la thématique puissent se réunir en vue de renforcer les capacités sur cette discipline nouvelle de la justice transitionnelle, s’en approprier les mécanismes en vue d’accompagner le pouvoir public dans la mise en œuvre« , a-t-il expliqué à Actu30.cd.
Dominique Kambala Nkongolo ajoute que ces assises devront permettre aux acteurs de la société civile d’accompagner utilement le pouvoir public dans la mise en œuvre de la justice transitionnelle et permettre la sensibilisation des populations bénéficiaires de tous les mécanismes de la justice transitionnelle et leur rôle dans la lutte contre l’impunité et les violations des droits humains.
Mwambilayi/Kananga