À l’occasion de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin 2021, l’ONG Femme main dans la main pour le développement du Kasaï (FMMDK) dresse un tableau sombre de la situation des enfants qui reste encore préoccupante au Kasaï Central.
Dans une déclaration parvenue à Actu30.cd, cette structure de défense des droits humains révèle que la plupart d’entre eux subissent tous les jours des violences physiques, psychologiques ou sexuelles qui affectent leur santé et compromettent leur scolarité.
Nathalie Kambala, secrétaire exécutive de cette structure qui a signé la déclaration, s’indigne du taux élevé des enfants non scolarisés et pourtant en âge scolaire et de ceux malnutris par manque d’une alimentation saine, suffisante et équilibrée.
« Les enfants du Kasaï Central sont aujourd’hui les plus exposés et manquent généralement un cadre familial protecteur, ils vivent dans la rue, à la merci des intempéries, d’autres sont utilisés comme domestiques dans des familles plus aisées, ils sont particulièrement vulnérables et souvent abusés », lit-on dans ce document.
Ainsi, poursuit cette actrice de la société civile, cette situation calamiteuse que traversent les enfants du Kasaï Central
doit interpeller toutes les parties prenantes, dont l’État congolais, l’église, l’école et les parents.
Par ailleurs, elle dit constater que la plupart des parents ont décliné leurs responsabilités, à cause de la pauvreté au point d’hypothéquer l’avenir de leurs enfants.
Pour permettre à tous les enfants de la province d’aller à l’école, d’apprendre et de croître dans de bonnes conditions, et de façonner le Kasaï de demain, l’ONG FMMDK invite le gouvernement congolais à mettre un terme au manque d’électricité, à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté.
A l’occasion de cette journée, l’ONG FMMDK a visité le centre d’hébergement de Kankala où elle a offert des vivres, des non vivres et une somme d’argent en faveur de ces orphelins.
Mwambilayi/Kananga
