• fardc 1 min

Procès 100 jours : « Notre client ne mérite aucune peine », déclare un des avocats de Kamerhe après le verdict de la Cour d’appel

Après le prononcé de la décision de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe, dans la soirée du mardi 15 juin, réduisant la peine de Vital Kamerhe à 13 ans des travaux forcés, le collège des avocats de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, dit ne pas être d’accord avec cette décision et compte explorer des nouvelles voies.

Se confiant à la presse après l’audience, Me Jean-Marie Kabengela, un des avocats de Kamerhe, a fait savoir que son attente était « l’acquittement pure et simple » de son client. Il a annoncé dans les prochaines heures un échange avec Vital Kamerhe pour prendre d’autres dispositions.

« Nous ne sommes pas d’accord avec cette décision. Nous allons voir, après concertation avec notre client, ce qu’il y’a lieu de faire. Nous nous attendions à l’aquittement pure et simple. Notre client ne mérite aucune peine, nous allons, après concertation avec lui, savoir quelle voie emprunter. », a dit Me Kabengela.

Il sied de rappeler que la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a rendu, mardi 15 juin 2021, son verdict dans ce dossier de détournement de fonds liés au programme de 100 jours du président de la République, Félix Tshisekedi, dans son volet infrastructures, spécialement des maisons préfabriquées.

En première instance, le 20 juin 2020, Vital Kamerhe et l’homme d’affaires libanais, Samih Jammal, avaient été condamnés à 20 ans des travaux forcés, notamment pour détournement des deniers publics. Un autre co-accusé, Jeannot Muhima, fonctionnaire à la présidence de la République en charge du service import export, avait été condamné à 2 ans des travaux forcés. Mais la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a réduit les peines à 13 ans pour Vital Kamerhe, 6 ans pour Samih Jammal et à une année pour Jeannot Muhima.

Fidèle Kitsa

À la une

Également sur Actu 30