Le sénateur José Makila a balayé d’un revers de la main les allégations de plus d’un qui considèrent les anciennes autorités exécutives se cachent au Sénat pour bénéficier des immunités parlementaires et échapper à la justice vis-à-vis des entorses qu’elles auraient commises en exerçant dans des fonctions liées au pouvoir exécutif.
José Makila a fait cette déclaration ce lundi 28 juin, lors de l’examen du projet du règlement intérieur du Sénat amendé.
« Vous pensez que nous sommes ici seulement à cause des immunités. Je ne pense pas. Les anciens ministres sont là. Ils n’ont pas d’immunités. Sont-ils arrêtés ? Que les gens disent que nous nous cachons derrière les immunités, c’est faux et archifaux« , a-t-il déclaré.
La chambre haute du Parlement a, lors de l’examen du projet du règlement intérieur amendé, ouvert certaines brèches en permettant à l’Assemblée plénière de délibérer sur l’autorisation des poursuites.
« Maintenant, nous avons ouvert une brèche. Nous allons laisser l’occasion à tous ceux-là qui veulent faire de nous ce qu’ils veulent. Ils vont le faire ! », a dit José Makila.
Plusieurs acteurs sociopolitiques avaient traité le Sénat de tous les noms après le rejet de la demande de levée des immunités sollicitée par le procureur général près la Cour constitutionnelle contre les sénateurs Matata Ponyo et Ida Kamonji.
Corneille Lubaki