Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, poursuit l’élan de redressement de son secteur. Le patron de l’EPST qui s’inscrit dans la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, veut marquer d’une pierre blanche son passage dans ce ministère.
Pour la prochaine mise en place au sein du sous secteur, Tony Mwaba exige que tous les directeurs provinciaux de l’EPST, ainsi que les inspecteurs principaux provinciaux fassent parvenir leurs curriculum vitae auprès du secrétaire général intérimaire de l’EPST.
L’objectif étant de mettre hors système « tous les moutons noirs » qui ont été parachutés dans le sous secteur de l’EPST à la faveur du « clientélisme politique ».
Pour rappel, la dernière mise en place à l’EPST remonte à 2017. Et en 2020, il y a eu quelques permutations et création de 10 nouvelles provinces educationelles. Ce qui a porté à 58 le nombre de provinces educationelles en RDC.
Chaque province éducationnelle dispose de 3 animateurs, à savoir : le Proved (Directeur provincial de l’EPST) qui est le chef de l’administration et représentant personnel du ministre et deux services techniques que sont l’inspection et le SECOPE (Service de contrôle de la paie des enseignants).
L’inspection est dirigée au niveau de la province par l’inspecteur principal provincial (IPP). Le SECOPE, quant à lui, est dirigé par le Diprosec (Directeur provincial du SECOPE)
Par ailleurs, en rapport avec les épreuves de hors-session de l’examen d’État prévues ce lundi 12 juillet, le ministre de EPST, Tony Mwaba Kazadi, a renforcé des mesures pour éviter la tricherie, notamment en insistant sur l’interdiction aux candidats d’accéder avec les téléphones portables dans la salle des épreuves. Des instructions ont été données aux chefs des centres par le ministre pour éviter que les Inspecteurs principaux provinciaux ainsi que les promoteurs d’écoles remettent les copies des ITEMS restants après distribution à leurs collaborateurs qui trouvent des réponses et les communiquent, à leur tour, aux élèves par téléphone. Et cela, avec la complicité de certains centres et certains officiers de police judiciaire.
Rachel Kitsita