La ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, a clôturé samedi 10 juillet les états généraux des mines ouverts, jeudi 8 juillet, et centrés sur le thème : « Secteur minier, moteur de croissance et du développement socio-économique de la RDC« .
Après trois jours des travaux en panels, les parties prenantes dont les experts du ministère des mines et ceux de la présidence de la République ont formulé 113 recommandations dans le sens de concourir à l’amélioration du secteur minier en RDC.
Du nombre de ces recommandations, les participants ont notamment proposé au gouvernement de demander à la Banque centrale du Congo de présenter un plan de reprise de ses opérations d’achat d’or d’exploitation artisanale, dans le cadre de la lutte contre la fraude.
Aussi, les participants ont-ils, entre autres, souligné la nécessité pour le gouvernement de prioriser la transformation locale des produits miniers de la RDC dans le cadre de la chaîne des valeurs locales du secteur minier.
La ministre des Mines a, dans son discours de clôture, rassuré de son engagement « de porter au gouvernement toutes les recommandations et résolutions issues de ces travaux des états généraux et à veiller à leur mise en œuvre dans le strict respect des dispositions du Code minier et de ses mesures d’application« .
Déjà, lors de l’ouverture de ces assises, Antoinette N’Samba Kalambayi avait soutenu que l’administration et les entreprises publiques minières devraient prendre, en quelques sortes, leur revanche sur les privés.
« Il n’est pas normal que les privés réussissent là où l’administration et les entreprises publiques minières échouent de manière cyclique. Voilà pourquoi, nous devons avoir le courage de poser des bases saines, pour un avenir immédiat, responsable et honorable pour tous. Ensemble, nous avons le devoir de passer de l’échec programmé à une stratégie de développement minier où le pays gagne, les investisseurs gagnent, préservent leur réputation et où les communautés se construisent au-delà des réserves minières« , avait-elle déclaré.
Corneille Lubaki
