• fardc 1 min

Kasaï Central/Exetat : Une association des parents d’élèves dénonce le « clientélisme » dans le choix des superviseurs des centres d’examens

Les épreuves nationales de hors-session de l’examen d’État seront lancées, lundi 12 juillet, sur l’ensemble du territoire national. deux jours de ces épreuves, l’Association des parents d’élèves des écoles conventionnées catholiques (APEC) dénonce un système de clientélisme dans la mise en place des inspecteurs chefs des centres commis à la supervision de ces épreuves sur l’ensemble de la province.

Joseph Crispin Kalume, vice-président de cette association qui s’est livré à la presse, jeudi 08 juillet à Kananga, a fait observer que l’inspection provinciale de l’éducation Kasaï Central 1 s’est illustré dans une pratique de clientélisme dans le choix des inspecteurs superviseurs des centres de passation des épreuves, où les mêmes inspecteurs sont commis à ces mêmes centres régulièrement pour des fins obscures et cela chaque année.

D’après lui, l’inspection provinciale de l’éducation a depuis un temps un réseau des inspecteurs qu’elle envoie régulièrement pour la supervision des épreuves et dont le constat révèle plusieurs mauvaises pratiques de corruption des élèves, de laboratoire, etc.

« Je suis sidéré et consterné de voir que ce sont les mêmes figures, les mêmes noms qui reviennent pour certains centres chaque année. Les chefs des centres pareils font des combines avec les préfets pour rançonner les élèves et ce sont les parents qui souffrent », a-t-il fait savoir.

Le vice-président de l’association des parents d’élèves catholiques a invité l’Inspection provinciale de l’éducation à revoir la mise en place de ces inspecteurs superviseurs afin d’avoir un travail de qualité lors de ces épreuves pour que les résultats des élèves prouvent leurs compétences et savoir-faire.

« Je voudrai faire voir à l’inspecteur principal provincial de l’EPST qu’il a du pain sur la planche et doit vite modifier cette mise en place des inspecteurs, car si on a besoin de la qualité, on ne doit pas garder les mêmes inspecteurs deux ou trois ans dans les mêmes centres. Que cela soit fait de manière rotative, car ce n’est pas un pouvoir coutumier », a-t-il plaidé.

Contacté par Actu30.cd, l’inspecteur principal provincial de l’éducation au Kasaï Central 1, Daniel Makedika, a promis réagir à ces propos dans les heures qui suivent.

Mwambilayi/Kananga

À la une

Également sur Actu 30