Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a échangé, le mardi 29 juin 2021, avec le représentant de la FAO en République Démocratique du Congo, en prélude du forum sur la foresterie urbaine qui aura lieu le 5 juillet prochain dans la capitale congolaise.
L’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) tient à la promotion de la protection de la foresterie urbaine qui offre beaucoup d’avantages aux populations vivant dans des villes, estimées à près de 70% d’ici 2050.
Aristide Ongone Obame a, d’abord, fait part à l’autorité urbaine du précédent forum virtuel organisé à Mantoue, en Italie, par la FAO en collaboration avec des institutions italiennes concernées par la gestion des forêts.
Puis, il a remis une invitation au gouverneur de la ville pour co-présider ces assises de Kinshasa, en sa qualité de premier citoyen de la capitale congolaise.
Dans ses explications, l’émissaire de la FAO a souligné que plusieurs pays ont été identifiés, mais la RDC, particulièrement la ville de Kinshasa, est choisie parce qu’elle se compte parmi les grandes métropoles d’Afrique et est le plus grand poumon forestier d’Afrique.
Pour sa part, le patron de la ville de Kinshasa s’est montré réceptif face à cette grande initiative qui cadre avec son vaste programme Kinshasa-Bopeto, dans son volet aménagement des espaces verts et parcs d’attractions à Kinshasa.
Sur ce plan, le gouverneur de la ville se compterait déjà parmi les bons élèves en termes de promotion de la foresterie urbaine. Et ce, au regard des efforts qu’il est en train de fournir dans ce secteur.
Selon certains spécialistes en environnement, la forêt urbaine représente une composante stratégique. C’est ainsi que la FAO préconise que les forêts péri-urbaines, les parcs, les rues, les jardins privés et d’autres espaces publics soient considérés comme un ensemble de la forêt urbaine, devant servir de composante stratégique pour répondre à des objectifs de développement durable.
Et pour y arriver, l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture conseille quelques mesures, notamment la création des espaces verts et des forêts urbaines ; la préservation de la biodiversité et de l’intégrité et complexité de l’écosystème en ville ; la préservation des liens entre zones rurales et urbaines, notamment par les corridors écologiques ; et enfin la protection d’écosystèmes forestiers sains pour leur influence sur les eaux urbaines.
Winnie Imana