Une session de 3 jours de formation de renforcement des capacités sur les violations des droits humains, s’est clôturée mardi 13 juillet, dans la province du Maï-Ndombe. Elle a été organisée au profit de 20 animateurs défenseurs des droits humains.
Ces membres de la société civile ont été outillés sur plusieurs notions ayant trait aux droits humains, notamment sur la protection des défenseurs des droits de l’homme en République Démocratique du Congo. Il s’est agi des objectifs, les résultats, les activités y relatives, les groupes cibles ainsi que les zones d’intervention de ces acteurs.
Ils ont également été sensibilisés sur les droits fondamentaux de l’homme, notamment les terminologies des droits de l’homme, le cycle de monitoring et reportage, la responsabilité dans la protection des droits de l’homme et femmes défenseurs des droits humains, le rôle et le travail des droits de l’homme, la sécurisation et autoprotection et enfin les valeurs démocratiques.
Pour le formateur du consortium PRO-DDH, Valentin Mbalanda Mutombo, les acteurs de la société civile du Maï-Ndombe doivent travailler avec neutralité et professionnalisme lorsqu’ils posent des actes sur la défense de violation des droits humains. Cela, afin d’éviter des accrochages avec les auteurs des violations des droits humains et surtout une incompréhension du côté des gouvernants.
« Ce projet s’inscrit dans le cadre de la promotion des droits humains en général et protection des droits des femmes défenseurs des droits humains et des activistes pro-démocratie en particulier. Ce projet met son accent sur la promotion des femmes défenseurs des droits humains », a indiqué Me Valentin Mbalanda Mutombo.
Il a fait savoir que ce projet contribue à la connaissance, par la population, des droits fondamentaux. « Ce projet a pour objectif de mener la population à connaître ses droits fondamentaux pour mieux les réclamer à travers le renforcement des capacités opérationnelles des jeunes, des femmes en matière de la démocratie et des droits humains. D’où, j’exhorte les uns et les autres d’être sérieux et actifs sur terrain en bannissant la peur et de ne pas se mêler dans la politique. Vous devez faire le travail de la défense des droits humains en toute confiance, sécurité et discrétion pour que nos frères et sœurs soient réellement assistés », a-t-il ajouté.
Pour rappel, ce projet financé par l’Union européenne concerne 18 sur les 26 provinces de la République démocratique du Congo dont le Maï-Ndombe. Il est mis en œuvre par 6 organisations de la société civile, notamment la Voix des Sans Voix (VSV) pour les droits de l’homme, la Nouvelle société civile congolaise, Cause rurale, Les Amis de Nelson Mandela pour les droits humains, la Casfco ainsi que la Lideprov.
Mufu Mabala/Inongo