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Mégestion des entreprises de l’État : ACAJ plaide pour le transfert des dossiers des mandataires publics suspendus à la justice

Au cours d’une conférence de presse organisée ce mercredi 14 juillet, le président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), Georges Kapiamba, a donné la position de sa structure en rapport avec les sujets d’actualité en République démocratique du Congo.

Il s’agit, entre autres, de la suspension des mandataires publics, du mandat d’arrêt provisoire contre le sénateur Augustin Matata Ponyo, l’action de l’Inspection générale des finances (IGF), la justice, et de la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF).

L’ACAJ, par le biais de son coordonnateur, se félicite du début de l’exécution de l’instruction du président de la République quant à la mise à l’écart des mandataires publics indexés par les enquêtes diligentées par l’Inspection générale des finances (IGF) pour des faits de mauvaise gestion et détournements présumés. Ainsi, cette association de défense des droits de l’homme sollicite le transfèrement de leurs dossiers devant les instances judiciaires.

« L’ACAJ demande à ce que tous les gestionnaires concernés par les conclusions déjà disponibles de l’IGF soient déférés, dans le meilleur délais, devant les juridictions judiciaires compétentes aux fins de fixer l’opinion sur les tenants et les aboutissants des griefs retenus à leur charge », a déclaré Georges Kapiamba.

En ce qui concerne la CENAREF, l’ACAJ se félicite du fait que cette structure a permis au Trésor public d’encaisser la somme de 5.106.420 dollars américains au titre d’amendes transactionnelles infligées aux personnes physiques et morales pour blanchissement d’argent et transfert illicite des fonds.

En outre, l’ACAJ salue le début de l’instruction judiciaire du dossier « zaïrianisation » et la mise sous mandat d’arrêt provisoire, transformée en résidence surveillée par la suite, du sénateur Augustin Matata Ponyo par le procureur général près la Cour constitutionnelle.

Par ailleurs, l’ACAJ appelle à la création d’une institution indépendante en vue de lutter contre la mauvaise gestion des fonds publics.

« En guise de contribution à la lutte contre la délinquance financière, lACAJ recommande la mise en place d’une haute autorité pour la transparence de la vie publique. », a-t-il indiqué.

À en croire son coordonnateur, cette institution indépendante devra être chargée, en coopération avec la société civile, de promouvoir la probité et l’exemplarité des responsables publics, de contrôler la déontologie des responsables et agents publics et diffuser une culture de l’intégrité.

Yannick Ekutshu

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