Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a promulgué depuis le 3 juillet dernier la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
La promulgation de cette loi est intervenue après un avis de conformité à la Constitution émis par la Cour Constitutionnelle, à travers son arrêt du 1er juillet dernier.
Cette loi adoptée au Parlement après examen en première et seconde lecture, respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat, est au centre des controverses au sein de la classe politique, compte tenu des dispositions liées notamment à la composition de la CENI.
Selon la loi ainsi révisée, la CENI sera composée de 15 membres dont 6 pour la majorité, 4 pour l’opposition et 5 pour la société civile. S’agissant du bureau de la CENI, seul le poste de président est réservé aux confessions religieuses, composante société civile, alors que les 6 autres sièges reviennent à la majorité (4) et à l’opposition (2).
Cependant, la plateforme des confessions religieuses ainsi que d’autres acteurs politiques appellent à un consensus sur cette question. Pour la société civile ou encore la coalition LAMUKA, il faut dépolitiser la CENI.
Corneille Lubaki