A travers un rapport rendu public, ce vendredi 23 juillet à Kinshasa, le Réseau des parlementaires contre la corruption (APNAC-RDC) a recensé plus de 170 dénonciations de la corruption de ses différentes sources du 24 janvier au 31 décembre 2020.
Selon ce rapport consulté par Actu30.cd, ces cas de corruption ont causé un manque à gagner de 7.979.152.682,57 dollars américains à la République Démocratique du Congo.
« RDC : Le trésor public a perdu près de 8 milliards $ en 2020 à cause de la corruption (Rapport APNAC) dénonciations révèlent que le manque à gagner par la République
Démocratique du Congo pendant la période concernée atteint la hauteur
de plus de 7.979.152.682,57 (dollars américains sept milliards neuf cent
soixante-dix-neuf millions cent cinquante-deux mille six cent quatre-vingt-
deux )« , lit-on dans ce rapport de l’APNAC.
Par ailleurs, ce rapport fait également état de plus de 150 terrains de l’État spoliés au troisième trimestre de l’année 2020.
En outre, poursuit ce rapport, sur « 13 provinces concernées par le taux le plus élevé de corruption, la ville province de Kinshasa en tête avec 65,54 %. Cette dernière occupe la première place en cumulant la corruption du gouvernement central et celle de la ville-province. En séparant les deux situations, la province du Nord-Kivu se trouve avec le taux le plus élevé des cas dénoncés, soit 14,03% ».
APNAC-RDC précise que ces pratiques de corruption touchent en avant plan les agents publics. « Tout se passe sous forme des rétro-commissions ou opération retour, l’attribution des marchés publics, la fraude douanière (…) », révèle cette structure.
Il sied de souligner que l’APNAC est un réseau des parlementaires (députés nationaux et sénateurs congolais) regroupés dans le but de lutter contre la corruption sous toutes ses formes.
C’est un réseau africain. Il est représenté en République Démocratique du Congo par le député national, Pasi Zapamba, qui en est le président.
Emery Yakamua