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Haut-Katanga : La Gécamines accusée d’avoir autorisé l’exploitation « frauduleuse » des minerais de Shinkolobwe

La Générale des carrières et des mines (Gécamines) est accusée d’avoir permis l’exploitation frauduleuse des minerais dans le site de Shinkolobwe, une mine d’uranium, de cobalt et de cuivre, située à 25 km à l’Ouest de la ville de Likasi, dans le territoire de Kambove, dans la province du Haut-Katanga.

Alerté, le ministre national de la Recherche scientifique, José Mpanda, accompagné du ministre provincial chargé des Mines dans le Haut-Katanga, ont effectué un déplacement, samedi 28 août, dans cette partie pour s’imprégner de la situation faisant état de l’exploitation frauduleuse de cette zone pourtant interdite par l’État congolais.

“On a été saisi que la Gécamines autorisait une exploitation. On se pose la question, comment la Gécamines peut autoriser l’exploitation alors que c’est une région interdite ? Il faut qu’ensemble, nous constatons cela pour faire rapport aux autorités, leur faire part que c’est la Gécamines qui a autorisé l’exploitation”, a déclaré José Mpanda Kabangu.

Pour sa part, le ministre provincial en charge des Mines dans le Haut-Katanga, Georges Mawine, a fustigé l’exploitation de ce site par certaines entreprises, promettant des mesures fortes à son niveau avant la décision du premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui en découlera du Conseil des ministres où le problème sera exposé.

Pour rappel, ce site minier de Shinkolobwe géré par la Gécamines a été fermé depuis les années 1960 et gardée par l’armée congolaise jusqu’en 1997. Ce site avait fourni l’uranium qui a servi à la bombe atomique larguée à Hiroshima en août 1945, au Japon.

Elie Ngandu à Lubumbashi

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