Au cours d’un point de presse ce vendredi 19 novembre, le président du mouvement patriotique Sentinelle de la nation (SENA) souligne l’importance de réviser la loi portant organisation des élections présidentielle, législatives, urbaines, municipales et locales.
À travers sa proposition de loi qu’il entend faire endosser au niveau du Parlement, Trésor Kalala note trois principales innovations dans sa démarche dont l’interdiction à un parti politique ou regroupement politique ayant moins de 10 ans de présenter un candidat président de la République.
A l’en croire, cette initiative s’inscrit dans le souci de doter la nation d’une classe politique stable, d’éviter d’avoir des dirigeants continuellement contestés et éviter le vagabondage politique.
« La présente proposition de loi prévoit qu’un parti ou regroupement politique
ayant moins de 10 ans d’existence ne peut proposer un candidat président de la République. Cela, dans le but de protéger cette haute fonction qui ne doit pas être occupée par des opportunistes inexpérimentés, car un président issu d’un
parti ou regroupement politique ayant moins de 10 ans d’existence n’aura pas une expérience politique avérée et la maitrise de l’idéologie qu’il aura à défendre au sommet de l’État », a déclaré Trésor Kalala.
Aussi, deux autres innovations de cette proposition de loi concernent :
- L’Organisation des primaires au niveau de chaque regroupement politique pour avoir au final trois candidats à la présidentielle pour les camps de la majorité et de l’opposition ainsi que indépendant.
- Les statuts de l’opposant, selon que « Est opposant celui qui n’a pas participé lui-même ou par personne(s) interposée(s) à la gestion de la Res publica au cours de la législature.
Trésor Kalala précise que sa proposition de loi est impersonnelle et ne vise aucun acteur politique.
« Cette loi ne vise personne. La loi, dans sa nature, est impersonnelle mais elle est aussi discriminatoire. La loi me concerne aussi. Aujourd’hui, la Sentinelle de la nation peut être un parti politique. Donc, sous le coup de cette loi, je ne peux pas présenter un candidat président de la République. Évitons de tout politiser. Il n’y a personne qui est visé », soutient-il.
Il a, par ailleurs, annoncé des activités de vulgarisation de cette proposition de loi avant de la confier à un parlementaire qui l’endossera, soit à l’Assemblée nationale, soit au Sénat.
Corneille Lubaki