Les sociétés pétrolières, membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), œuvrant dans la province du Haut-Katanga, ont, dans une correspondance datée du 18 novembre 2021 adressée au ministre de l’Économie nationale, annoncé un mouvement de grève à partir du lundi 22 novembre prochain.
Dans leur lettre, ces entreprises réclament, entre autres, le payement des pertes et manques à gagner ainsi que la publication de la nouvelle structure des prix des produits pétroliers.
« En effet, après avoir examiné la succession des évènements, en session extraordinaire dont copie du procès-verbal en annexe, il s’agit : le non remboursement des pertes et manques à gagner de nos membres opérant dans la zone sud ; la non réaction à nos lettres sollicitant l’application des deux derniers paliers convenus lors des réunions du comité de suivi des prix des produits pétroliers, tenues aux dates ci-haut indiquées ; la non-publication jusqu’à ce jour de la nouvelle structure des prix malgré les travaux du Comité de suivi tenus récemment dans votre cabinet en date du 06 et 10 novembre 2021 ; votre dernière correspondance référencée 390/CAB/MlN/ECONAT/jky/GAN/mmk/2021 du 11 novembre 2021 suspendant la participation de quelques délégués aux travaux du comité de suivi des prix des produits pétroliers », peut-on lire dans cette correspondance signée par Joseph Twete Maloba, président du comité des hydrocarbures du Haut-Katanga.
Face à cette situation, les entreprises pétrolières pensent désormais à une seule démarche jugée salutaire : l’arrêt de la distribution des produits pétroliers.
« N’ayant pas obtenu une suite à toutes les préoccupations soulevées ci-haut, une seule démarche salutaire pour ces entreprises pétrolières reste l’observation d’un arrêt de distribution des produits pétroliers sur l’ensemble de la zone et cela à partir du lundi 22 novembre 2021 », ajoute la lettre.
Il sied de signaler qu’actuellement il s’observe une crise du carburant sur toute l’étendue de la province du Haut-Katanga. À Lubumbashi, 1 litre d’essence se vend entre 2100 et 2500 francs congolais à la pompe.
Elie Ngandu/Haut-Katanga