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Partenariat Sino-congolais : Le chef de l’État satisfait de l’évolution des travaux de construction du centre culturel et artistique de Kinshasa

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a effectué une série de visites d’inspection des chantiers érigés par les Chinois à Kinshasa, pour s’assurer de visu des travaux réalisés dans le cadre du partenariat Sino-congolais.

Selon le communiqué des services du projet Sino-congolais parvenu le 15 novembre à Actu30.cd, cette ronde d’inspection du chef de l’État est intervenue à deux temps, soit le lundi 8 et jeudi 11 novembre, respectivement sur les sites de construction du centre culturel et artistique de Kinshasa ainsi qu’à la station de captage d’eau et usine de production d’eau en érection dans le complexe de la REGIDESO situé au camp militaire colonel Tshatshi, dans la commune de Ngaliema. 

« Le Président de la République a, au cours de ces deux visites, eu l’occasion d’apprécier la portée réelle de la coopération sino-congolaise, fondée sur le principe gagnant-gagnant, dont certains  de ses collaborateurs et partenaires sont en train de récuser sans cause et parfois sous influence des puissances extérieures lambdas », rapporte ce communiqué.

Aussi, la construction du centre culturel et artistique contribuera-t-elle au développement socio-économique de la RDC et même de l’Afrique en général. Ce centre dont le coût est estimé exactement à 100 millions de dollars américains est également considéré comme le plus grand en Afrique centrale, à côté notamment de la tour servant du siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.

Bâti sur un espace de 37 000 m2, ce centre dont les travaux ont été lancés en 2019, comprendra, entre autres, un grand amphithéâtre de production, des bâtiments administratifs et connexes ainsi que les auditoires de l’Institut national de arts (INA). Son inauguration prévisionnelle va intervenir au mois de septembre 2023, notent les services du projet sino-congolais.

Ces différents projets, apprend Actu30.cd, démontrent que la Chine contribue, depuis des années, au développement socio-économique de l’Afrique en général, et de la RDC en particulier, et ce, au regard notamment de l’appel lancé lors de la COP26 par le président Félix Tshisekedi, pour des investissements en Afrique, à travers la construction des infrastructures.

En incise, le chef de l’État congolais avait, à l’occasion, relevé que près de 1,5 milliards d’habitants de la planète n’ont pas accès à l’électricité́, dont 80 % vivant en Afrique, tout en soulignant le déficit en infrastructures qui affecte également l’accès à l’eau, aux services de mobilité́, aux bâtiments socioéconomiques et urbains, ainsi qu’à la connectivité́ aux réseaux internet.

La construction par les Chinois des infrastructures tels que les hôpitaux, le centre culturel, des écoles ou des routes découle de la convention de collaboration signée entre la RDC et un consortium d’entreprises chinoises créant la Joint-venture SICOMINES S.A en 2008.

D’ailleurs, toutes les entreprises chinoises évoluant dans les normes en RDC y compris celles visitées dernièrement par le président de la République ont pour référence de crédibilité la Joint-venture (SICOMINES S.A), rapporte le même communiqué.

« La disponibilité des entreprises chinoises notamment la SICOMINES S.A à accompagner les autorités congolaises ne peut faire l’objet des doutes, les Chinois se sont engagés depuis plusieurs années à accompagner la RDC hier comme aujourd’hui à travers le programme 5 chantiers, le Programme des 100 Jours, le Projet Tshilejelu et le programme de développement à la base de 145 territoires. Les entreprises Chinoises s’emploient activement jusqu’au préfinancement des travaux », note la SICOMINES.

Corneille Lubaki

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