Au cours d’un panel sur l’action financière en faveur des forêts organisée, jeudi 04 novembre 2021, au pavillon de Benelux à Glasgow, (Écosse), en marge de la 26ème Conférence des Nations-Unies sur le climat (Cop 26), la vice-première ministre en charge de l’Environnement et Développement durable de la RDC, Ève Bazaiba a, au nom de son pays, exigé des moyens d’investissement durable pour la protection de ses ressources forestières.
Organisé par l’UN-REDD (Programme des Nations-Unies pour la Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts), ce panel qui a porté sur le thème : « Investir dans les forêts pour faire face à la crise climatique », a réuni les ministres de l’Environnement de Costa Rica, de la RDC, du Pakistan, du Luxembourg et le secrétaire exécutif de l’UNEP.
Cette séance de travail a été une occasion pour la vice-première ministre de l’Environnement et Développement durable de la RDC de revenir sur les grands enjeux de la protection des forêts en faveur de l’humanité.
D’après la cellule de communication de ce ministère, Ève Bazaiba a tenu à souligner que les forêts, particulièrement congolaises, rendent des services énormes pour la protection de l’humanité en termes de ses capacités d’absorption de gaz à effet de serre.
À en croire cette source, il est question maintenant que les pays pollueurs s’engagent dans des financements durables en faveur des forêts congolaises.
« C’est vrai que dans le cadre de l’initiative CAFI, il est intervenu la signature entre le président de la RDC et le premier ministre britannique, Boris Johnson, d’un accord de financement de 500 millions (USD). C’est encore peu mais c’est un pas important vers l’engagement international. La RDC attend d’autres mécanismes de financement, notamment dans le secteur de l’électricité à travers le projet Grand Inga. Ce qui permettrait de réduire sensiblement la pression sur nos forêts », a déclaré Ève Bazaiba.
Pour sa part, Malik Amin Aslam, ministre du Changement climatique du Pakistan, s’est voulu être pragmatique sur les ambitions de chaque pays en perspective de tout financement.
Pour rappel, ce rendez-vous mondial sur le climat qui réunit, depuis le 1er novembre, plus de 120 pays à travers le monde et auquel a pris part notamment le président de la République, Félix Tshisekedi, prendra fin le 12 novembre prochain.
Emery Yakamua