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RDC – « 16 jours d’activisme » : L’ONU-Femmes appelle à un engagement des hommes pour éliminer les violences faites aux femmes

Dans une interview accordée à Actu30.cd, le jeudi 25 novembre 2021, à l’occasion du lancement de la campagne « 16 jours d’activisme », la représentante de l’ONU-Femmes en RDC, Awa Ndiaye Seck, a félicité la République démocratique du Congo pour les avancées enregistrées dans la lutte contre les violences sexuelles.

À cet effet, Awa Ndiaye Seck a réaffirmé le soutien de l’ONU-Femmes dans le combat contre les violences faites aux femmes en RDC.

« La campagne des 16 jours d’activisme est un moment fort qui permet à tous ceux qui interviennent dans la lutte contre les discriminations faites à la femme de pouvoir mettre plus l’accent sur les résultats qui ont été obtenus et insister davantage sur les défis qui persistent. À l’instar de ce qui se passe dans le monde, ONU-Femmes, de par son mandat d’égalité de sexe, l’autonomisation de la femme, se tient auprès du gouvernement congolais, des organisations internationales, de la société pour qu’ensemble nous apportions l’appui qu’il faut pour que la célébration se passe dans des bonnes conditions », a-t-elle fait savoir.

Pour parvenir à mettre fin aux violences sexuelles, la représentante de l’ONU-femmes en RDC a appelé à l’implication des hommes.

« Le rôle des hommes est extrêmement important. Et je pense que si on voit le positionnement des leaders politiques, traditionnels, religieux, par rapport à cette question, aussi, la mobilisation des femmes pour qu’aucun cas de violence ne puisse se justifier, expliquer, je me dis qu’on est dans la bonne direction. J’invite les hommes congolais plus qu’hier à continuer à s’engager de manière résolue, parce que lorsqu’il le font, c’est clair ! Le combat sera gagné. », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, Awa Ndiaye Seck a appelé également à des actions concrètes pour éradiquer cette problématique des violences.

« Aujourd’hui, le thème, c’est : je me lève, c’est-à-dire à dire qu’on a déjà dépassé la phase de dénonciation. Dénoncer, c’est bien mais initier des actions c’est plus déterminant. Nous sommes pour les actions concrètes, nous voulons qu’il ait plus de prévention, vigilance afin que des cas qui pourraient se passer puissent être prévenus », a-t-elle insisté.

Débuté le 25 novembre, date de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la campagne des 16 jours d’activisme va se clôturer le 10 décembre, date de la journée internationale des droits humains. La RDC célèbre cette campagne sous le thème : « Je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles ».

Jaël Moloway

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