Appelé à comparaître le mercredi 24 novembre 2021 devant le parquet près le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, le président du Conseil d’apostolat des laïcs catholiques (CALCC), maître Jean-Bosco Lalo, s’est fait représenter par ses avocats.
À en croire maître Lupaka Tshita Fils, la comparution du jour était dans l’unique but d’obtenir un renvoie de l’affaire à une date ultérieure.
« Nous avons parlé de manière conviviale avec le Parquet de grande instance et que nous avons obtenu que cette affaire soit renvoyée à une date ultérieure », a rapporté Lupaka Tshita Fils à Actu30.cd ce jeudi 25 novembre 2021.
S’agissant des griefs qui sont mis à charge du président du CALCC, son avocat a indiqué que le dossier se trouve encore au niveau de l’instruction.
« Le motif, vous allez le connaître un peu plus tard… Vous savez que l’instruction à cette phase, elle est secrète et on ne peut pas divulguer le secret de l’instruction », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Jean-Bosco Lalo, président du CALCC et l’un des organisateurs des activités menées par le « Bloc patriotique » contre la politisation de la CENI (Commission électorale nationale indépendante). Il a reçu un mandat de comparution du parquet près le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, 24 heures après le sit-in organisé par sa structure et celle de l’église protestante, en l’occurrence le MILAPRO le 22 novembre dernier, toujours pour exiger, notamment la dépolitisation de la Centrale électorale.
Il faut signaler que ce sit-in a été étouffé par les éléments de la police, car étant interdit par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila.
Yannick Ekutshu