Au cours de la marche de ce samedi 13 novembre 2021 organisée par des forces sociales et politiques de la Nation pour exiger, notamment la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le retrait immédiat du Registre des Appareils Mobiles (RAM), l’ancien premier ministre Bruno Tshibala a plaidé pour un large consensus sur les questions électorales pour des élections apaisées en 2023.
Pour lui, la Centrale électorale doit être dirigée par une personne autour de laquelle un consensus a été dégagé pour garantir de bonnes élections.
« La démocratie repose sur deux valeurs essentielles, c’est le dialogue et le compromis. Le compromis signifie le consensus. Nous pensons que pour garantir des élections crédibles, transparentes et apaisées, il faut que la Centrale électorale soit dirigée par une personne sur laquelle réuni un consensus de toutes les forces sociales et politiques du pays. Lorsque ce consensus n’est pas trouvé, il faut le créer, il faut le trouver à tout prix », a déclaré Bruno Tshibala.
En cas de non consensus autour de cette question, Bruno Tshibala redoute des troubles de la stabilité et de la paix au pays.
« Il faudrait que nos partenaires en face se résolvent à comprendre qu’il faut nécessairement un consensus parce que s’il n’y a pas un consensus, il y aura trouble de la paix, il y aura trouble de la stabilité (…) », a-t-il dit.
Rappelons que la marche de ce jour, a connu la participation de plusieurs personnalités politiques du pays, notamment des cadres du Front commun pour le Congo (FCC), de la coalition LAMUKA, ainsi que des forces sociales, entre autres, les laïcs protestants et catholiques.
Joël Otshudi JOA