Des anciens et nouveaux administrateurs de territoires de la province de Lomami sont mécontents du non-paiement de plus de 4 ans d’arriérés de salaire et du non-octroi des subsides pour le fonctionnement de leurs entités, par le gouvernement central.
À en croire l’administrateur adjoint du territoire de Ngandajika, Jean-Marie Kabeya Mpenza, qui a livré cette information ce dimanche 19 décembre 2021 à la presse, c’est depuis leurs nominations qu’ils ne perçoivent pas de salaire.
« Nous avons accueilli avec grande satisfaction deux initiatives qui sont orientées au bénéfice de notre territoire de Ngandajika, à savoir : le parc agro-industriel de Ngandajika et le projet de développement à la base dans les 145 territoires. Cependant, il y a un souci qui persiste et qui demeure non résolu par le régime passé et par l’actuel régime. Il consiste en manque de salaire et de prime de la territoriale des administrateurs de territoires. Les administrateurs du territoire de Ngandajika ne reçoivent ni salaire ni prime depuis plusieurs années. À cela s’ajoute le non-octroi des subsides pour le fonctionnement de notre administration depuis 2016 », a déclaré Jean Marie Kabeya Mpenza, administrateur adjoint en charge des questions politique, administrative et affaires coutumières.
Et de poursuivre : « En ce qui me concerne, je totalise 4 ans d’ici, le 20 janvier 2021, au service de l’État congolais qui ne m’a jamais payé, alors que les conseillers qu’on engage dans les cabinets politiques des ministres sont payés au même mois. Mes deux collègues ont travaillé dans beaucoup de territoires depuis 2008, jusqu’à ce jour ils n’ont pas été payés. Quelle méchanceté et quelle ingratitude de l’État congolais à notre égard ? Or, nous avons des familles entières à encadrer (nourrir, vêtir, soigner, éduquer…). »
Toutefois, il a demandé au gouvernement congolais dit des « Warriors » de trouver une thérapie à ce problème qui handicape le bon fonctionnement de leurs entités et leur survie.
« Je demande au gouvernement de la République de regarder dans la direction de nos cris de détresse que nous lançons depuis beaucoup de temps et d’envisager quand-même une thérapie de choc pour nous remettre dans nos droits, car nous faisons partie du (Peuple d’abord) », a conclu Jean Marie Kabeya Mpenza, administrateur adjoint en charge des questions Politique, administrative et affaires coutumières.
Merveille Mpandanjila