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Programme Sino-Congolais : « Congo hold-up est une solide conspiration des officines occidentales » (porte-parole/Bureau de Coordination)

Devant la presse, lundi 06 décembre 2021, à Kinshasa, le porte-parole du Bureau de coordination et de suivi du programme Sino-congolais (BCPSC), John Omombo Tshumba, a réagi par rapport aux accusations portées contre le programme sino-congolais mais aussi contre le secrétaire exécutif du BCPSC, Moïse Ekanga, notamment par l’enquête dénommée « Congo hold-up ».

« Jamais un service public n’a fait l’objet d’attaques et des critiques amères comme le BCPSC. Jamais un Projet minier n’a reçu des flèches empoisonnées comme la Sino-congolaise des mines, SICOMINES SA. Que des prétendues enquêtes aux procédures et conclusions biaisées ! », a déclaré John Omombo.

La plupart des accusations, a fait remarquer le porte-parole de cette structure, portent principalement sur le projet minier, le projet d’infrastructures et la Centrale hydroélectrique de Busanga.

Et face à toutes ces « graves allégations mensongères qui désinforment et désorientent aussi bien la population, certains officiels congolais que l’opinion internationale, le silence risque d’être interprété comme un aveu de culpabilité », a affirmé John Omombo.

Ainsi, devant cette situation qui présente une face particulièrement sombre et désolante du projet de coopération sino-congolais, a-t-il poursuivi, le BCPSC fait face à un devoir de vérité.

« Le Bureau de Coordination et de Suivi du Programme Sino-Congolais est un service public placé sous l’autorité du premier ministre, chef du gouvernement. Il assure le suivi de l’exécution de la Convention de collaboration entre la République démocratique du Congo et le Groupement d’entreprises chinoises relative au développement d’un projet minier et d’un Projet d’infrastructures en République démocratique du Congo signée le 22 avril 2008. », a fait savoir le porte-parole du BCPSC.

Et de poursuivre : « Conformément à l’article 16 de la Convention de collaboration, le BCPSC joue le rôle d’interface, de facilitation et de suivi de l’exécution des accords. Il ne gère pas les fonds du programme. Le BCPSC ne voit pas l’argent, il ne voit que les projets. On ne peut pas demander des comptes à quelqu’un qui n’a pas géré. Le Secrétaire Exécutif du BCPSC, le Pasteur Moïse Ekanga Lushyma n’a pas géré les fonds du Programme Sino-congolais. Il est inacceptable de l’exposer à l’indignité et au déshonneur. Ceux qui se sont imposés cette mission malveillante de le salir peuvent désormais se calmer. »

Pour ce porte-parole, « Congo hold-up » est « une solide conspiration des officines occidentales toujours déjà déterminées à salir l’image, l’honneur et la réputation des institutions de la RDC, des personnalités mais aussi elles s’emploient à fabriquer un environnement dépravé pour décourager les investisseurs, particulièrement des entrepreneurs chinois. »

Il a fait savoir que le Bureau de Coordination et de suivi du Programme Sino-Congolais n’accorde aucun crédit à Congo Hold-up.

« Il est hors de question pour le BCPSC de se justifier sur des graves mensonges boutiqués par un consortium d’ONG et des médias occidentaux, qui n’ont aucune considération pour les médias congolais ni pour les ONG congolaises. Le BCPSC rappelle qu’aucun mécanisme juridique ne prévoit la gestion de la RDC par des ONG et des médias occidentaux. », a-t-il souligné.

Par ailleurs, John Omombo a noté la participation active des Chinois dans le développement du pays et qu’il est hors de question de s’en prendre à eux.

« La RDC doit disposer de sa liberté de choisir les partenaires et le type de partenariat pour son développement. Les Chinois participent activement au développement de la RDC par la construction des infrastructures. Il est hors de question de s’attaquer aux Chinois », a-t-il indiqué.

Il sied de rappeler que dans l’enquête « Congo hold-up » menée par un consortium de 19 médias occidentaux et 5 ONG, des présumées pratiques de corruption dans lesquelles se seraient trempés des structures et certains responsables du programme Sino-Congolais ont été relevées. Déjà, dans un communiqué publié le 03 décembre dernier, la société Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES) avait dénoncé la « manigance des Occidentaux » exprimée à travers ce rapport Congo hold-up.

La Rédaction

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