Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), a obtenu une liberté conditionnelle, lundi dernier, accordée par la Cour de cassation. Une libération applaudie par certains mais critiquée par d’autres, à l’instar de la Société congolaise pour l’État de droit (SCED). Cette structure parle d’une crache sur l’éthique sociale vécue au quotidien.
Dans une déclaration faite ce mercredi 08 décembre 2021 parvenue à Actu30.cd, Dominique Kambala, directeur général de la SCED, dit avoir appris avec stupéfaction la décision de la Cour de Cassation accordant la liberté provisoire à Vital Kamerhe, alors que plusieurs requêtes formulées dans ce sens ont été rejetées au niveau du Tribunal de grande instance et de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
D’après lui, malgré les raisons évoquées, cette libération choque la moralité judiciaire.
« Quel que soit le mérite de cette décision pour ce qui est du respect des garanties légales et constitutionnelles en matière de privation de liberté, aux yeux de la SCED, elle choque la moralité judiciaire et crache sur l’éthique sociale vécue au quotidien », rapporte cette déclaration.
À cet effet, la SCED exhorte la Cour de Cassation à accélérer l’examen du pourvoi formé, en vue de permettre au peuple congolais de comprendre si la justice est indépendante ou non.
Vital Kamerhe a été arrêté le 8 avril 2020 et condamné à 13 ans au deuxième degré, pour détournement des deniers publics. Après plus d’une année de prison, l’ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi a été libéré lundi dernier. Cette libération a été conditionnée par le paiement d’une caution de 500 mille dollars américains.
Mwambilayi/Kananga