Des cris d’alarmes retentissent ça et là dans la ville de Kinshasa depuis que les prix des carburants ont été revus à la hausse par le ministère de l’Économie nationale.
Si un litre d’essence à la pompe coûtait 1995 francs congolais, il se négocie actuellement à 2095FC, soit une hausse de 100 FC. Cela est à la base de la speculation des prix des transports en commun dans la ville de Kinshasa.
Dans une interview accordée à Actu30.cd, l’économiste Al Kitenge a déclaré que la hausse des prix, minime qu’elle l’est, ne devrait pas avoir un impact sur le tarif même des transports en commun.
« J’ai remarqué que la hausse du prix du carburant est mineure, ses impacts sur les coûts réels des carburants seront très limités, est-ce que cela justifie le changement brutal de prix des transports en commun ? La réponse est non », a dit Al Kitenge.
Selon ce stratège, cette hausse des prix des carburants est due au réajustement des prix fixés au niveau des frontières à l’internationale. À l’en croire, cette evolution des prix des produits pétroliers est nécessaire pour le gouvernement, pour le besoin de compassation de l’argent qui est donné aux différents opérateurs privés.
Par ailleurs, Al Kitenge a précisé que cette réflexion stratégique vient uniformiser le coût de vente des carburants pour toutes les provinces puisqu’en effet, la ville de Kinshasa a toujours bénéficié d’un coût inférieur aux autres provinces où le litre varie entre 2 à 3$.
Naomie Masanga